Cichlidés du Lac Tanganyika

Variabilichromis moorii

Variabilichromis moorii (Boulenger 1898)

Variabilichromis moori (chez moi, janvier 2006)
Variabilichromis moori (chez moi, janvier 2006)

Mon expérience

En Novembre 2005, un couple de Variabilichromis moorii pointait le bout de ses nageoires à la maison (Merci à Estelle et Benoît : www.destin-tanganyika.com . Après une petite quarantaine dans la fishroom, ils ont rejoint le 450 litres du séjour. Très vite, ils ont pris leurs marques: Un spécimen dans chaque amas rocheux du bac. Mi-janvier 2006, une cuvette commence à se former à la base de l’un des amas rocheux. Le couple s’est approprié la moitié gauche du bac et relègue à l’autre extrémité, le reste de la population : un groupe de Neolamprologus multifasciatus, un groupe de Telmatochromis vittatus, un groupe de Chalinochromis brichardi et une femelle Altolamprologus calvus. Cette dernière ayant habituellement son territoire dans l’amas rocheux réquisitionné a du s’adapter plus que les autres. Donc une repro est en cours, la première, mais impossible de trouver les œufs. Le lieux de la ponte restera un mystère.

Le 29 janvier 2006, surprise ! Un nuage de petites virgules trône à l’entrée d’une petite grotte situé au centre de la cuvette, avec les parents qui patrouillent autour, les protégeant avec rage.

Un gros Telmatochromis est régulièrement poursuivi. Chasseur et chassé se lancent dans une poursuite rapide et agile, se faufilant entre les roches, jusqu’à ce que le premier perde le second.

Les glaces étant un peu salles, pour faire les photos, j’ai tenté de nettoyer le carreau. Le couple de moorii c’est acharné après l’aimant, jusqu’à ce qu’il vire de leur territoire. Difficile de faire des photos ces attaques, tant elles sont rapide.

Même nous, qui sommes de l’autre coté de la glace y avons droit.
C’est impressionnant, fabuleux !

La protection des jeunes, par les parents a été très active. Du groupe de Chalinochromis, il n’est resté que le plus rapide. Le groupe de jeunes n’aura pas été gardé très longtemps. En 15 jours à 3 semaines, tous les petits avaient disparu, certainement grignotés par des pensionnaires du bac. Mais très rapidement, le scénario s’est reproduit : reponte et redisparition.

Ma conclusion avec cette espèce, est que 450 litres est un volume minimum. Un bac d’au moins 600 litres aurait été l’idéal. Il est fort probable que je cède cette espèce à mon club, pour qu’elle dispose de plus de place. Mais elle reste une espèce très attrayante, tant pas son patron mélanique, que par son comportement.

Synonymes

  • Lamprologus moorei Boulenger 1898
  • Neolamprologus moorii (Boulenger 1898)

Plus d’info sur le Web

Variabilichromis moorii (Aqua Treff, Duisbourg, Allemagne, mai 2014)
Variabilichromis moorii (Aqua Treff, Duisbourg, Allemagne, mai 2014)

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