Cichlidés du Lac Malawi

Otopharynx tetrastigma

Otopharynx tetrastigma (Günther, 1894)

Synonymes et description

  • Chromis tetrastigma Günther, 1894
  • Haplochromis tetrastigma (Günther, 1894)
  • Cyrtocara tetrastigma (Günther, 1894)

Description originale : Günther, Albert; 1894; « Second report on the reptiles, batrachians, and fishes transmitted by Mr. H. H. Johnston, C. B., from British Central Africa »; Proceedings of the Zoological Society of London; pp. 616-628.

Otopharynx tetratigma mâle (chez Gilles Garrier, janvier 2008)
Otopharynx tetratigma mâle (chez Gilles Garrier, janvier 2008)

L’espèce

Ethymologiquement, son nom vient de « tetra » (latin) qui signifie quatre et « stigma » (latin) qui signifie marques, certainement en référence aux tâches visibles sur les flancs des femelles et des juvéniles.

Otopharynx tetrastigma a une longueur totale de 16 centimètres.
Il dispose de dents externes bicuspides, de 10-11 branchiospines inférieures et des dents pharyngiales médianes élargies.

Otopharynx tetratigma mâle (chez Gilles Garrier, mars 2008)
Otopharynx tetratigma mâle (chez Gilles Garrier, mars 2008)
Otopharynx tetratigma femelle en incubation (chez Gilles Garrier, janvier 2008)
Otopharynx tetratigma femelle en incubation (chez Gilles Garrier, janvier 2008)


Femelle, chez Gilles Garrier (Neo3g) – janvier 2008

Distribution et habitat

Otopharynx tetrastigma est distribué dans la partie sud du lac, ou il occupe les baies sédimentaires peux profondes. Il est également rencontré dans la rivière Shiré, qui se jette dans le lac Malombe. Dans son habitat, il est rencontré parmi les massifs de Vallisneria et Ceratophyllum.

Alimentation, comportement et reproduction

Otopharynx tetrastigma filtre les sédiments vaseux, à la recherche de particules commestibles et animalcules, tel que des petits crustacés et larves d’insectes. Il se nourrit également de zooplancton, près du substrat.

En vue de leur reproduction, les mâles réalisent une cuvette d’environ 50 centimètres, parmi ou à proximité des plantes, avec un monticule de sable à sa périphérie, contre lequel est aménagé un site de ponte d’une dizaine de centimètres.

Bibliographie

  • Ad Konings – Les Cichlidés du Malawi dans leur milieu naturel – 4ème édition, p. 293
  • Ad Konings – Les Cichlidés du Malawi dans leur milieu naturel – 3ème édition, p. 270
  • Ad Konings – Les Cichlidés du Malawi dans leur milieu naturel – 2ème édition, p. 273
  • Ad Konings – Le guide Back to Nature des Cichlidés du Malawi – 2ème édition p. 25, 190
  • J. Snoeks & M. Hansen – Identification guidelines to other non-mbunas – The Cichlid diversity of Lake Malawi : Identification, distribution and Taxonomie. p. 271

Plus d’info sur le Web

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