Aqua'Balades

Congrès AFC 2001 à Grande Synthe (5 au 7 octobre)

Vendredi 5 octobre 15h30, je prends la route direction Dunkerque. C’est parti pour mon premier congrès AFC, concluant ma première année d’AFCiste.

Le palais du littoral Grande Synthe

Vers 19h15, j’arrive vers 19h15 Grande Synthe, au Palais du Littoral. Ce dernier comprend une immense salle pouvant être séparée en 4 parties grâce que gros rideaux. Ainsi, 2 de ses salles accueillent la bourse, une autre la salle de conférence et enfin le coin repas où sera assuré toute la restauration du congrès.

Je me dirige vers l’accueil où m’attend une grosse frayeur : On ne trouve pas la réservation de ma chambre. A force de persévérer, l’erreur est trouvée. Eh oui, il s’agissait bien d’une erreur, la chambre était réservée au nom de ma conjointe, qui avait fait le chèque. Le week end est sauvé.

En attendant le repas, je tourne en rond. En effet, s’agissant de mon premier congrès, je ne connais personne. Mais le premier repas comble cette lacune et je fais vite connaissance de quelques personnes originaires du sud de la France. L’ambiance est très conviviale et ça discute beaucoup poissons et surtout Malawi.
Le repas terminé et la fatigue se faisant ressentir, je prend la direction de l’hôtel.

C’est parti pour les premières conférences

Après le petit déjeuné commun, j’assiste la première conférence, la projection de films de Jean-Claude Nourrissat relatant ses récents voyages en Amérique centrale et en Inde. C’est ce dernier qui m’intéressait le plus, avec la découverte des Etroplus surantensis et Etroplus canarensis que je n’avais jamais vu. J’avais d’ailleurs appris, quelques mois plutôt lors de ma rencontre avec Jean Claude, l’existence de ces 2 espèces, alors que je ne connaissais que Etroplus maculatus.
Un problème de son nécessita Jean-Claude de commenter les vidéos en direct. Le son original aura tout de même fonctionné quelques minutes, notamment lors de la description des sculptures sur les temples indiens, par Carole, fille de Patrick de Rham : un bon moment de rigolade.

Pêche au filet en Amérique centrale
Etroplus suratensis
Etroplus maculatus
Etroplus canarensis

Cette première conférence fut suivie de celle de Stéphane Fournier, sur l’éclairage de l’aquarium. Préalablement, je trouvais le sujet sans réelle utilité, mais en fin de compte, le contenu était très intéressant. Mais comment se rappeler de tout ce qui a été dit ? Heureusement, Stéphane conseille de se reporter au n° 45 de la revue Aqua Plaisir, dans lequel un article reprend l’essentiel de ce qui a été dit. Il ne me reste plus qu’ me procurer ce n° et éventuellement mettre mes pages techniques jour.

C’est ensuite parti pour le déjeuné. Je me retrouve attablé avec les membres du club de Vichy et d’Erik, un nouveau camarade spécialisé dans le Tanganyika. Il m’aura expliqué comment se passait la bourse et la folie qui accompagne certaines personnes : La course aux poissons. En ce qui me concerne, il est clair que la bourse passe en second plan. Donc pas question de courir et tant pis si je n’ai pas ce que je veux.

Direction Tanganyika avec Eric Genevelle

Après le repas du midi, c’est avec un grand intérêt que j’assiste la conférence d’Eric Genevelle, en compagnie de mon camarade de repas.

Malgré sa crève, Eric nous fait partager son voyage réalisé en novembre 2000 : 15 jours passés chez Toby Veall, Kalambo, sur la la rive Est de la cote zambienne du lac Tanganyika. Le récit est captivant et les photos de très bonne qualité. Il faut dire qu’il était équipé.

Eric lors de sa présentation (avec sa bouteille d’eau)

En ressortant de cet exposé, j’ai presque regretté d’avoir hésité entre le Tanganyika et le Malawi. Le jours où j’aurais suffisamment de la place, je monterai peut-être un bac Tanganyika.

Je n’ai pas voulu photographier ses projections et je l’ai donc sollicité pour me fournir quelques uns de ses cliché, ce qu’il a aimablement accepté. Je l’en remercie.

Pour en savoir et en voir plus sur son voyage, je vous conseille de visiter son site, http://tanganyika.netliberte.org/ et ou consulter le premier volume de l’an Cichlidé.

Neolamplogus cylindricus
Boulengerochromis microlepis
Tropheus moorii Kalambo Isanga
Lamprologus callipterus
Cyphotilapia frontosa

En avant pour la soirée

Jean-Claude fait son AG

Après cette superbe conférence, une petite heure a été consacrée l’assemblée générale et la remise des prix.
Si j’avais su, je me serais inscrit au concours vidéo, mon idée, plus facile que les photos. Cela sera pour l’an prochain, avec certainement une belle vidéo sur les Cichlidés du lac Malawi.

J’ai, ensuite, passé un bout de temps visiter la bourse la recherche de poissons intéressants. J’avais apporté le dernier livre de Konings, pour m’aider dans mes choix.
Sur le stand de l’AFC, j’en ai profité, pour faire l’acquisition d’une dizaine de RFC et naturellement le premier volume de l’An Cichlid, qui reprend le contenu des principales conférences.

Avant la dîner et la soirée, la ville de Grande Synthe a organisé le vernissage du congrès avec un discours suivi d’un pot de l’amitié. J’était toujours en compagnie d’Erik, avec qui nous avons dégusté différentes sortes de bière et amuses gueules.

Ce fut ensuite le tour du dîner. Encore une fois, je partais en quête d’une place coté de gens sympathiques pour faire connaissance. Et je ne fut pas déçu de ma place :

  • des belges gauches, dont mon voisin qui tournait au Ricard, une bouteille de 70 cl pour le repas. Et c’est qu’il est resté lucide jusqu’au bout.
  • a ma droite, trois poitevins plutôt sympas et bons vivants, Régis, Gildas et le troisième dont j’ai perdu le prénom. Ils avais apporter la bière, le rouge et la mirabelle nécessaire réchauffer la soirée.

Avant le service, l’assistance a souhaité un joyeux anniversaire au Président. Il parait que c’est une tradition. Après une petite chanson de circonstance, 2 superbes créatures ont surgit d’un gros gâteau. Y’a qu’a voir la photo, mais ces créatures n’étaient pas mon genre. Nous avons ainsi pu nous restaurer dans la bonne humeur.

Joyeux anniversaire Jean-Claude : le gâteau surprise
Le repas du samedi soir

En fin de repas, tard dans la soirée, une joyeuse bande de carnavaleux a fait irruption en musique dans la salle. C’était parti pour la fête. L’assemblée s’est ainsi amusée jusque tard dans la nuit. En ce qui me concerne, je me suis retiré vers 2h du matin, afin d’être en forme pour la dernière journée et surtout la route du retour.

La soirée s’est poursuivie avec la fiesta organisée.. .
…par les carnavaleux de Dunkerque, de sacrés fêtards

Dur dur le dimanche

Le réveil du dimanche aura été dur. Serait-ce le résultat de la soirée ? Bref, j’avais la tête dans le sac comme on dit.
Après le petit déjeuné, je fais une dernière inspection de la bourse, sans rien n’y trouver de plus : beaucoup de Tanganyika et moins de Malawi que ce que je pensais.

La conférence du matin, animée par Robert Allgayer, avait pour thème et l’AFC et l’Amérique centrale. Elle retraçait les divers voyages réalisés par l’AFC dans cette région Cichlidophile. C’était assez intéressant, bien que je ne soit pas un connaisseur de cette région. Robert a sorti tellement de taxons, que ma tête avait du mal suivre. Sûrement des séquelles de la veille. Je n’ai pas fait de photos, pour les mêmes raisons que pour la conférence d’Eric, en plus, la carte mémoire de mon appareil devenait limite en place.

La conférence a prix du retard et nous sommes donc passés table la bourre. J’était toujours en compagnie de mes camarades de la veille au soir. Pour ce dernier repas, les organisateurs avait prévu un moule frite, ce qui n’est pas facile organiser, vu la population présente. Mais le pari a été tenu et nous avons fait honneur au repas. J’en ai même repris.

C’est parti pour la bourse et la fin du Congrès

Le repas était peine terminé que la bourse s’est ouverte. Il faut dire que nous étions très la bourre et pas mal de monde s’impatientait l’extérieur. comme prévu, certains sont partis dans tous les sens en courant. Moi, comme prévu, j’y suis allé tranquilement. J’ai quand même pu avoir ce que je voulais sans trop me fatiguer. Les gens se bousculaient plus pour le Tanganyika.
Je n’ai trouvé que 2 des espèces recherchées. Il faut dire que j’étais exigeant. D’autres espèces repérées la veille sont venus compléter mes acquisitions.

Espèces acquises :

  • Maylandi livingstonii Ngara – 5 spécimens achetés Olivier Gaury, afin de varier mes souches
  • Labidochromis sp. « Hongi » – 2 femelles achetées Yves Lescurier, pour accompagner mon mâle solitaire.
  • Aulonocara maylandi – 1 trio acheté René Le Rest,
  • Pseudotropheus elongatus mpamga – 1 trio acheté Stéphane Roth.

Il faudra que j’en trouve d’autres souches, pour ces 2 dernières espèces afin de tenter leur reproduction.

Mes achats terminés, je suis aller saluer les connaissances faites durant le week-end, que j’ai retrouvé. Nous nous sommes donnés rendez-vous en 2002 Revel, près de Toulouse.
Vers 15h20, j’ai pris la route en direction de la maison, pour peine 4 heures de route (avec les pauses). En arrivant, vers 19h15, mes gamins, heureux de me retrouver, m’ont fait la fête et c’est en leur compagnie que j’ai acclimaté mes nouveaux pensionnaires dans l’un des bacs de ma cave. Ils sont tous arrivés indemnes, malgré 2 sacs fuyards qui se sont moitié vidé de leur eau.

Acclimatation des poissons la maison
Tout le monde est en pleine santé, aucune perte

Et pour finir

Je suis plus que satisfait de ce premier congrès. Il est clair que je serait présent en 2002 et les années venir. Le congrès est l’occasion de faire des connaissances, discuter Cichlidés avec d’autres passionnés et assister des conférences, toujours intéressantes. Il y a toujours quelque chose apprendre et le congrès est une bonne occasion pour cela. La convivialité et l’ambiance sont au rendez vous, un véritable esprit de famille.

Une seule chose me pousse un coup de gueule : Comment des gens qui assistent aux conférences peuvent se permettre de quitter ces dernières avant la fin ? Je trouve cela frustrant pour les conférenciers. Ou bien on est intéressé et on y va, ou bien on ne l’ai pas et on y va pas.

Je ne vous ai volontairement pas fait de résumé de ce qui s’est dit lors des conférences. Je n’aurais pas eu assez de place et L’An Cichlidé, nouvelle revue annuelle de l’AFC, en reprend une grande partie.

Bravo l’AATGS pour l’organisation irréprochable et l’année prochaine…

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